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City Kay : Le renouveau du Reggae



Puisant au dub poetry de LKJ, au roots de BURNING SPEAR, au rockers de SLY & ROBBIE, aux harmonies vocales des WAILERS, CITY KAY ne propose pourtant pas un autre revival. Affranchi des gimmicks et de l'iconographie attendus, le groupe interprète des compositions intimes et modernise le style en y alliant des sonorités contemporaines.

C’est bien en 2006 que l’aventure City Kay débute grâce au chanteur Jay « Pharaoh » El-Kady (aussi chanteur de Zenzile) et aux cinq musiciens d’univers différents (dont Yoann de Percubaba) … Et ce mélange de culture est une description parfaite qu’on pourrait faire du groupe. Le groupe centre sa musicalité sur les harmonies vocales, portées par un combo basse, batterie, 2 guitares, claviers et percussions. Les 6 artistes de CITY KAY délivrent un reggae réfléchi, fier de ses racines mais résolument ancré dans le présent. Les textes du chanteur/toaster Anglophone Jay Ree parlent de lʼhumain, de son amour et de sa haine. Plus quʼun regard sur la société, City Kay plonge au coeur de la ville et tente dʼen ressortir un rythme, des couleurs, des émotions. Leur groove sec et lourd vise directement lʼémotion et la transe. Au delà dʼune bonne exécution de lʼhéritage reggae, la place est laissée à la surprise et à lʼinnovation. À la musique tout simplement.


Le scarabée égyptien s’envole et nait « Daystar » …

City Kay n’est pas un inconnu du monde Reggae, et oui le groupe en est déjà à son quatrième album. Cet opus, livré en 2015, contient 11 titres de grande qualité. Dès le morceau d'ouverture "City is a Jungle", on comprend que le groupe a choisi d'imposer un son définitivement moderne aux frontières de l'electro et plus que jamais proche du dub. On reconnaît tout de suite le flow et la voix si particulière de Jay Ree, que certains avaient découvert aux côtés de Zenzile sur l'album "Electric Soul". Le chanteur étale ses différentes facettes tout au long de l'opus.

- ‘City Is A Jungle‘ - morceau phare avec une intense boucle électronique


- ‘Rockerstyle‘ - qui retrace les Mods des 60′s Londoniens.


Des productions très électro comme l’excellent ‘Struck You‘ viennent se glisser dans la tracklist :


Cette vague Reggae music se continue avec l’apaisant ‘Monday To Sunday‘ dont les chœurs féminins ajoutent une sensibilité puissante …

Et voilà encore une pépite … On est carrément bluffé par la prestation de Cornell Campbell qui s'invite sur le très lounge "Don't Wreck My Life".


Envie de voyager ? C’est ‘Here Before‘ qu’il vous faut écouter du début à la fin, une puissante reprise de la chanteuse Vashti Bunyan que le groupe s’est parfaitement approprié. De l’orient à l’occident, toutes les sonorités résonnent en profondeurs dans un décor futuriste … Unique !! Les envolées de voix de Jay sont vivifiantes, passionnantes, attachantes, étincelantes … Bref on adore, on adhère !!

La formation n'oublie pas non plus de délivrer de bonnes vibes roots (encore une fois très british) avec le très bon "Monday to Sunday" (et ses superbes chœurs) ou encore « Hometown ».


City Kay nous offre un sublime album « Daystar » tout en couleurs, pleins de saveurs, d’émotions et d’intimité. Le travail sur le son studio et live, les arrangements vocaux impeccables, les textes originaux et pertinents, le groove implacable et lʼénergie élégante en concert sont autant dʼéléments qui font de CITY KAY un groupe résolument unique dans le paysage musical dʼaujourd'hui.

Sources :

www.culturedub.com

www.reggae.fr

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