Né en France de parents béninois et issu d’une famille nombreuse, Joe Pilgrim passe son enfance dans la campagne de l’ouest lyonnais. Né d’une mère très pieuse, son enfance est rythmée par les pèlerinages. Très jeune Joe Pilgrim chante à l’Église et durant des veillées de prières. Durant trois ans, ses parents accompagneront la chorale camerounaise de Lyon. Au lycée, la philosophie helléniste et latine et l’astrophysique le passionnent particulièrement. Le théâtre l’amène à se représenter sur scène et pendant quatre ans, il apprendra les bases du théâtre et de la comédie. C’est à cette période qu’il commence à jouer de la guitare et à chanter autre chose que des chants religieux.
A 17 ans il découvre le reggae, avec la compilation « French Reggae Party 2 ». Ce n’est pas Bob Marley, qu’il juge trop commercial, qui va l’attirer vers les musiques jamaïcaines, mais Joseph Hill, chanteur du groupe Culture puis The Abyssinians. Pour lui, ce sont des chants de louanges et c’est précisément ce qui le touche dans le reggae. Durant ces années-là, Joe Pilgrim va découvrir une autre musique caribéenne, le Calypso. Venu des îles Trinidad & Tobago, c’est une musique joyeuse et dansante. De la Soul au chant amérindien en passant par le flamenco,Joe va développer son oreille musicale. Il reçoit le sacrement catholique de la Confirmation et trouve peu après sa propre spiritualité. Il s’intéresse à la philosophie ésotérique indienne et étudie quelques écrits évangéliques apocryphes. Joe découvre l’horreur et le paradoxe du système néolibéral et décide alors de consacrer un temps de sa vie à la cause humaniste. Ce n’est qu’à 20 ans que Joe se décidera à porter « le flambeau », avec la musique comme arme et le reggae comme véhicule. Le trio vocal The Wailers l’influencera alors profondément. Particulièrement après avoir traduit la chanson War, discours que Haile Selassie a tenu aux Nations Unies. Pour Joe tout est clair, il doit à son tour transmettre un message humaniste, altermondialiste et spirituel. Tout va alors s’accélérer, et de rencontre en rencontre, il va apprendre à chanter le Reggae.
Avec Sébastien Cohendet, auteur, compositeur, interprète et poète accompli, il chantera les grands classiques jamaïcains roots et rocksteady des années 70, l’accompagnant en seconde voix. C’est durant ces années que Joe Pilgrim écrit ses premiers textes et compose ses premières mélodies, dont le titre Travel in Babylon de l’album « Intuitions ».
Il les chante, accompagné de Sébastien Cohendet, dans les rues de Lyon. A ce moment là, Pilah (Kaly Live Dub) le remarque et permet à Joe Pilgrim de faire ses premiers pas dans l’univers des Sound System et du Dub. A la suite d’une invitation à chanter lors d’une soirée Sound System organisée par le collectif Dub Addict, il intègre le crew et devient leur chanteur principal. Avec le producteurRoots Massacre, il enregistre ses premiers vinyls : Nation Drones, In our Hands. Il monte le groupe Inner Rose, avec qui il sortira le titre Rise up en vinyle 45t. Joemultiplie les collaborations et enregistre avec le label de roots Kâ Records les titres Wisdom et Nice Time. Mais c’est avec des producteurs Dub qu’il se fera le plus connaître. D’autres collaborations suivent, notamment avec Don Dino du groupe High Tone, et le fameux Tribulation sous le label Jarring Effect; le remix du même titre avec Dub Machinist. Righteous Storm avec Kanka, I’m in the mood avecPanda Dub, Drunkard avec les lyonnais Humanzee. Il fait plusieurs ‘featurings‘ pour les albums de divers groupes ; Peaceful warrior et Radical in the Vatican avecKaly Live Dub, Get to be stronger avec le groupe TelDem Com’unity. Le clip de l’album « Mellowmoon » enregistré en collaboration avec le producteur Mayd Hubb fera découvrir l’artiste à un plus large public. Grâce à une tournée avec Dub Addict en Italie, Joe rencontre le sound system napolitain Bababoom Hifi et notamment les producteurs de Dub Defenders avec qui il sort les titres No Barriers et Step to Zion en vinyles.
Depuis le début de sa mission en 2005, Joe Pilgrim fait en moyenne 30 à 40 dates par an. En 2014, il participe à la dernière édition du Garance Festival avec son groupe Inner Rose. Ils remportent le tremplin organisé par la production et se produisent sur la scène principale. Mais quelques mois plus tard le groupe se sépare. Début 2015, deux vinyles sortent avec Dub Addict : Humanity Arise avec le producteur AntiBypass et un maxi deux titres: Juggler et Cure them avec Pilah Sound.
The Ligerians est un groupe composé de six musiciens, qui travaille depuis plusieurs années avec le chanteur Rod Anton, fort de 3 albums. Ils ont déjà collaboré avec de grands noms du reggae comme Patrice, Max Roméo, The Congos, Midnite…
Histoire du projet :
En 2014, les Ligerians décident d’inviter Joe Pilgrim au concert de sortie de l’album « Wevolution » à l’Astrolabe (Orléans). Ils élaborent pour l’occasion un set de 30mn avec les morceaux de Joe Pilgrim. La magie se produit sur scène, comme si ils avaient toujours joué ensemble… Les musiciens l’invitent sur d’autres scènes, dont la Bellevilloise à Paris. Joe Pilgrim, qui évolue dans le milieu du Dub est conquis par le son roots unique des Ligerians, tandis que les Ligerians, eux, se font littéralement aspirer par la voix et la spiritualité qui émane de Joe…Le projet d’album est né. L’album est produit par Joe Pilgrim et le label SoulNurse Records, et enregistré au SoulNurse Studio à Tours.
Source: www.iwelcom.tv
Comments